Les enjeux

Territoire d’Energie Lot-et-Garonne s’est donné comme objectif de développer la production d’un gaz vert et local grâce à la méthanisation agricole.

Territoire d’Energie Lot-et-Garonne, le Syndicat départemental compétent en matière d’énergie, a créé le programme Co’meth 47, un dispositif clé en main pour accompagner les agriculteurs dans leur projet de méthanisation.

 

Au travers de Co’meth 47, Territoire d’Energie Lot-et-Garonne s’engage dans le verdissement de nos consommations énergétiques, le développement de la mobilité décarbonée BioGNV et la création d’une filière économique durable pour les territoires.

La méthanisation : un atout pour nos territoires ruraux

La méthanisation peut constituer un levier majeur de création d’emplois durables dans les territoires ruraux et un puissant moteur d’aménagement territorial.

Energie renouvelable

Le biogaz, issu de la méthanisation, est obtenu à partir de matières organiques inépuisables et renouvelables (effluent, culture…).

Injecté dans le réseau, le biogaz remplace le gaz fossile qui a été produit il y a des millions d’années.

 

Un méthaniseur de taille moyenne produit l’équivalent énergétique de 10 millions de km en voiture.

Gaz à effet de serre

Le biogaz se substitut à nos énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) émettrices en gaz à effet de serre.

 

Le biogaz est 5 à 10 fois moins émetteur que le gaz naturel fossile.

Des déchets mieux gérés

Au lieu d’enfouir les biodéchets des habitants ou de laisser décomposer le fumier en bout de champs, la méthanisation va :

 

  • capter le méthane qui s’y dégage lors de leur dégradation
  • favoriser le retour au sol des matières organiques.

La méthanisation accompagne la modernisation du secteur agricole

Des revenus pour le secteur agricole

La méthanisation permet de valoriser économiquement les matières organiques détenues par les agriculteurs. Les agriculteurs-méthaniseurs perçoivent ainsi une recette complémentaire et stable liée au contrat d’achat de l’énergie d’une durée de 15 ans.

 

Des revenus complémentaires et stables pour :

  • Maintenir les activités d’élevage et moderniser les exploitations
  • Consolider les emplois agricoles
  • Favoriser la transmission des exploitations en offrant des perspectives aux jeunes générations

Des pratiques agro-écologiques

Le digestat produit par le méthaniseur fournit un engrais naturel qui se substitut à l’engrais de synthèse (une diminution de 30kg/ha d’apport d’azote de synthèse).

 

Le digestat constitue un des rares apports d’azote minéral accepté par l’agriculture biologique, favorisant ainsi l’augmentation des rendements en agriculture biologique.

Des couverts végétaux

Afin d’éviter des sols nus entre 2 cultures, les agriculteurs plantent des couverts végétaux. Grâce à la valorisation de ces couverts dans la méthanisation, on parle alors de culture intermédiaire à vocation énergétique, les agriculteurs peuvent compenser les charges liés aux couverts et développer cette pratique sur leur exploitation.

 

Les effets positifs des couverts végétaux :

  • Limitation du lessivage d’azote
  • Augmentation de la production de biomasse
  • Amélioration des rendements des cultures alimentaires
  • Réduction des phénomènes d’érosion
  • Développement des pollinisateurs

La méthanisation et le développement de la mobilité BioGNV

Pour une mobilité décarbonée : le BioGNV

Le biogaz produit pas les unités de méthanisation peut être utilisé comme carburant véhicule : le BioGNV. Ce carburant alternatif, fortement développé chez nos voisins et en pleine croissance en France, affiche aujourd’hui l’empreinte carbone la plus faible en termes de cycle de vie du véhicule.

 

Territoire d’Energie Lot-et-Garonne s’est donné comme mission de créer des stations BioGNV sur le département, dans le cadre de son programme Mobi’Ogaz 47.

 

La méthanisation agricole participera à la production d’un carburant alternatif lot-et-garonnais.

100% des besoins en gaz du Lot-et-Garonne

Le Lot-et-Garonne dispose d’un important gisement de matières méthanisables, ce qui permet d’aller vers un développement ambitieux de la méthanisation sans craindre une concurrence entre les unités. Ce gisement permettrait de couvrir jusqu’à 100 % des besoins en gaz du département à horizon 2050.